LUTTE ANTIPARASITAIRE – LA PETITE HISTOIRE
Avez-vous déjà entendu parler de la peste noire? C’est cette pandémie, parmi les plus meurtrières de l’histoire, qui a fait entre 75 et 200 millions de morts en Europe.
Et que savez-vous du phylloxéra? À la fin du 19e siècle, ce petit insecte a traversé l’Atlantique pour s’établir en France. Aux États-Unis, d’où il vient, le phylloxéra était sans effet sur les vignes puisque celles-ci étaient résistantes. En France, toutefois, il a anéanti l’industrie viticole.
LES INFESTATIONS PARASITAIRES SEMBLENT BIEN DIFFÉRENTES AUJOURD’HUI, NON?
Les parasites sont là depuis bien plus longtemps que nous. Et soyons francs : ils nous survivront sans doute de très nombreuses années. Depuis que l’humain a choisi de s’établir, de construire des abris et de cultiver, il cherche des solutions pour se débarrasser de ces damnés pique-assiette!
Aujourd’hui, nous avons fait nos gammes en lutte antiparasitaire, mais l’apprentissage n’a pas été de tout repos! Notre expertise et les méthodes de lutte que nous utilisons sont le fruit de milliers d’années d’essais et d’erreurs.
Pour souligner cette réalisation, retraçons la petite histoire de la lutte antiparasitaire, des parasites jusqu’au présent.
LA LUTTE ANTIPARASITAIRE AUX TEMPS ANCIENS
Le premier cas de lutte antiparasitaire recensé est bien triste.
Avant 2 500 avant J.-C., nos ancêtres ne comprenaient sans doute pas ce que signifiait « faire front ». Quand ils ont réfléchi à un moyen de lutter contre les organismes nuisibles, ils en sont venus à la solution suivante qui ne réglait rien. Les premiers agriculteurs avaient trouvé une solution plutôt lucrative : ils plantaient une quantité ridiculement élevée de produits et, une fois que les parasites avaient eu leur part, il leur en restait suffisamment pour se nourrir.
Bon, d’accord. On peut sans doute leur accorder des points pour la réflexion?
LES DÉBUTS DE LA LUTTE ANTIPARASITAIRE
À partir de là, les choses se sont un peu améliorées. En 2 500 avant J.-C., l’humain a décidé que c’en était assez et qu’il allait s’attaquer aux impitoyables parasites qui ruinaient le fruit de son labeur.
Les premiers à faire le pas auront été les Sumériens. Ils utilisaient des composés du soufre pour tuer les insectes qui mangeaient leurs récoltes.
L’ÉMERGENCE DE LA PHÉNOLOGIE
C’est vers 1 500 avant J.-C. que les civilisations ont commencé à comprendre que la lutte antiparasitaire tenait de la science.
Certaines civilisations chinoises ont appris les principes de la phénologie, soit l’étude des variations des phénomènes périodiques en relation avec les saisons. Ils faisaient la rotation des récoltes pour observer l’impact d’événements écologiques ponctuels, comme les saisons sèches et l’essaimage des parasites.
C’était tout un changement, sachant que jusque-là, l’humain se laissait dominer par ces vilaines bestioles.
LE POINT TOURNANT
Plus les gens comprenaient le fonctionnement des infestations, plus ils faisaient d’expériences. Des Chinois ont poussé plus loin leur étude de la phénologie, utilisant des insecticides végétaux comme fongicides pour les grains.
Ils n’étaient toutefois pas les seuls à perfectionner la lutte antiparasitaire! Presque toutes les sociétés anciennes ont entrepris d’élaborer des pratiques de plus en plus complexes. Autour de 1 200 avant J.-C., les Romains tuaient les souris, les rats et les insectes au vérâtre vert, alors que les Égyptiens et les Chinois repoussaient ou tuaient les parasites qui détruisaient leurs récoltes au moyen d’herbes et d’huiles.
Il était capital de perfectionner les techniques de lutte antiparasitaire; l’établissement de collectivités en dépendait. En effet, à l’époque, il s’agissait véritablement d’une question de vie ou de mort. Une seule mauvaise récolte pouvait mener à la fin de tout un village!
LES PREMIÈRES GRANDES AVANCÉES DE LA LUTTE ANTIPARASITAIRE
La lutte antiparasitaire n’a pas cessé de se perfectionner. Les techniques développées jusqu’alors ont été affinées et des solutions plus efficaces ont émergé.
Revenons dans les années 1750. Des scientifiques ont commencé à faire des expériences avec divers ingrédients naturels (derris et pyrèthre) pour en faire des insecticides végétaux!
DES DÉRAPAGES
Malheureusement, l’intensification soudaine des travaux de recherche et développement a eu des conséquences graves sur la santé publique et l’environnement.
La science aura été trop loin, trop vite. En 1829, l’arsenic et d’autres produits chimiques néfastes étaient utilisés pour éliminer les parasites. Évidemment, personne ne savait à quel point ils pouvaient être dangereux, du moins jusqu’à ce que des autorités en viennent finalement à reconnaître les dangers de cette pratique, une dizaine d’années plus tard.
En 1929, près de 30 millions de livres d’arséniate avaient été répandues dans les champs et les vergers des États-Unis. Les récoltes en contenaient tellement qu’elles ont fini par intoxiquer les consommateurs! Vous avez bien compris : ce qui devait éliminer les parasites a fini par nous tuer nous.
L’ÉMERGENCE D’UNE INDUSTRIE
C’est après des incidents dévastateurs comme ceux-là que les gens ont compris l’importance de confier la lutte antiparasitaire à des professionnels. S’il est une chose que l’utilisation de l’arsenic nous a apprise, c’est qu’amateurisme plus pesticides égalent désastre.
Ainsi, compte tenu de la forte demande pour des spécialistes de l’élimination des parasites dans le respect de la santé humaine et environnementale, l’industrie de la lutte antiparasitaire a connu des débuts fulgurants.
Plusieurs lois visant à encadrer la pratique et à la rendre plus sécuritaire ont été alors été adoptées.
À titre d’exemple, en 1927, le Canada a commencé à réglementer l’importation et la vente de pesticides par l’intermédiaire de la Loi ayant pour objet de réglementer la vente et l’inspection des poisons utiles employés en agriculture. En 1939, cette loi a été remplacée par la Loi contre les parasites de l’agriculture et divers règlements.
Dans tous les cas, l’objectif est de réglementer l’industrie de la lutte antiparasitaire et de s’assurer que ses acteurs font leur travail en tenant compte de l’environnement et des gens.
LA LUTTE ANTIPARASITAIRE AUJOURD’HUI
L’industrie de la lutte antiparasitaire ne serait rien sans les avancées faites depuis des milliers d’années.
Heureusement, l’épisode de l’arsenic est loin derrière. Aujourd’hui, le mot d’ordre est « gestion parasitaire intégrée » : nous suivons des pratiques de lutte contre les parasites sans produits chimiques invasifs et potentiellement dangereux.
La lutte antiparasitaire est pour ainsi dire devenue « verte », une évolution naturelle de l’expérience acquise au fil d’années d’expérimentation. Les exterminateurs sont fiers de leurs méthodes de contrôle non chimiques, comme le traitement par air chaud ou par air froid.
L’AVENIR RADIEUX DE LA LUTTE ANTIPARASITAIRE
Et vous savez quoi? L’industrie continue d’évoluer!
Les scientifiques du domaine poursuivent leurs expériences. Ils apprennent, élaborent de nouvelles technologies et font des avancées biologiques. Qui sait de quoi aura l’air la lutte antiparasitaire dans 100 ans?
Peut-être qu’un jour, nos successeurs regarderont ce que nous avons fait et riront de nos techniques de gestion parasitaire « modernes », comme nous sommes consternés par les solutions à base d’arsenic de nos prédécesseurs.
Mais peu importe les transformations que subira l’industrie, certaines choses ne changeront jamais. D’abord, Terminix Canada offre des services de lutte antiparasitaire novateurs et de pointe depuis plus de 90 ans! Ensuite, nous ne jurons que par des techniques de gestion parasitaire intégrées, rapides et biologiques.